A LA RECHERCHE TANT ATTENDU DE ST NICOLAS
La neige tombait, nappant de son blanc manteau les sols et les maisons. Les lumières multicolores, illustrations précoces de la proximité des fêtes de NOEL, scintillent de parts et d’autres les boulevards où parents et enfants s’agglutinent sur les trottoirs, devant les grands magasins à la recherche de ce personnage célèbre que les enfants attendent avec impatience.
PAOLO, petit garçon de cinq ans dit à sa maman : « Où est-il maman, s’il te plait ? Je veux lui faire un gros câlin ! »
La maman lui répondit : « Tu as été sage mon chéri ! Tu vas voir, il va te trouver ! Mais si ton frère PIERRE ne reste pas sage, lui aura affaire à son compagnon de route qui lui n’est pas tendre avec les enfants qui n’obéissent pas à leurs parents ! »
PIERRE : « Je veux des friandises et des cadeaux maman ! Où est il passé ? J’ai froid, je voudrai du chocolat chaud ! J’ai soif maman ! »
La maman : « Je veux, je veux….N’y a-t-il que ce mot que tu connaisses par cœur ? Apprend à être patient, s’il te plait ! Et reste auprès de moi ! Il y a beaucoup de monde et je n’ai aucune envie de te perdre ! Ce n’est pas que tu sois méchant mon petit chéri mais quelques fois tu es insupportable et surtout la patience et toi, ca fait deux et non un…Ecoute ce bruit ! Tu n’entends rien ! Ce sont les clochettes de son arrivée ! Tiens toi donc un peu tranquille mon chéri s’il te plait ! »
Cette maman aimait ses deux fils aussi fort l’un que l’autre ! Mais c’était le jour et la nuit, autant l’un était tranquille, autant l’autre était très turbulent ! PAOLO était doux, sage, ne créant jamais de soucis à ses parents mais PIERRE lui était super actif, ne restant jamais souvent en place sans être vraiment méchant.
Le bruit se rapprochait de plus en plus et les exclamations de joie des enfants surmontaient parfois le son mélodieux des clochettes !
Autant ST NICOLAS était superbe autant les enfants avaient peur de l’autre personne qui l’accompagnait, le PERE FOUETTARD mais bon, il était très rare qu’il mit ce pourquoi il était là en exécution, à la disposition des mauvais garnements qui jonchaient partout les rues. Il faisait peur par geste mais c’était tout et quand ils arrivèrent près de la famille, à leurs grandes surprises PIERRE leurs fit un si gros câlin même au père fouettard que celui-ci en fut pris au dépourvu ! Aussi il lui donna un gros bisou sonore sur la tête brune des enfants et tous les deux furent récompensés de friandises et de cadeaux si attendus et la maman put continuer sa promenade avec ses deux enfants comblés, dans le marché de NOEL…..
REVERIES